Le cheptel est constitué d’environ 65 têtes.
Deux béliers texel paissent dans une prairie toute l’année et ne sont incorporés au troupeau qu’un mois sur l’année, lors de la lutte.
Une dizaine d’agnelles pour remplacer les futures brebis réformées.
Une cinquantaine de Brebis de race swifter ont différentes périodes d’"activités" le long de l’année,
 De mars à début juillet, elles s’occupent de leurs agneaux. Ceux-ci sont sévrés à l’âge de environ 120 jours.
 Les brebis sont alors en repos, elles mangent pour elles et récupèrent de la masse durant trois mois afin d’être en état pour leur future gestation.
 Fin de l’été, quinze jours avant les saillies, toutes les brebis sont vermifugées, les onglons sont taillés. Un bélier est mis dans une prairie voisine afin de stimuler l’ovulation, et espérer avoir des agnelages sur le laps de temps le plus court possible (effet bélier). les brebis doivent voir et sentir le bélier, celles qui chauffent restent souvent toute la journée le long de la cloture et font la cours au mâle. Lui aussi passent beaucoup de temps de l’autre coté du treillis, il ne faut pas hésiter à le nourrir à cette période car il s’alimente beaucoup moins et a besoin d’énergie afin de fabriquer les spermatozoïdes (le flushing).
Une dizaine de brebis sont alors sélectionnées et mises avec un bélier de race swifter, acheté chez Bernard Stéphany, éleveur de la région, ou ses qualités génétiques, laitières seront privilégiées, afin de produire les futures brebis de renouvelement.
Le reste du cheptel est croisé avec un bélier de race texel, afin d’améliorer considérablement les qualités bouchères des agneaux. Les critères de ce bélier sont principalement le caractère viandeux. La taille entrant très peu en compte, etant donné les caractéristiques des brebis swifter.
Durant la gestation, les brebis sont maintenues en priarie, elles peuvent être complémentées en foin suivant la température, la couverture neigeuse ou la quantité d’herbe disponible.
Ce n’est qu’à partir du quatrième mois de gestation que les brebis sont rentrées, tondues, complémentées avec une ration de nourriture et du foin a volonté.
Au moment des mises bas, la surveillance est plus importante, toutes les trois heures l’éleveur se doit d’être présent, afin de contrôler les problèmes possibles. les interventions vétérinnaires sont peu fréquentes, il faut cependant surveiller que l’agnelage soit bien fini, étant donné les qualités maternelles de la swifter, la brebis peut s’occuper de ses jeunes alors qu’un agneau est encore bloqué dans le passage. Un troisième ou quatrième agneau fait régulièrement office de surprise.
Juste après la mise bas, la brebis est isolée en case d’agnelage avec ses petits, elle recevra directement, du foin, de la nourriture et de l’eau. Souvent, une fois les agneaux léchés, elle s’alimentera et pourra ingérer jusqu’à 10 litres d’eau et plus d’un kilo de nourriture. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’elle consacrera cent pour cent de son temps à ses petits.
Après deux ou trois jours, les agneaux sont bouclés et recoivent une injection de vitamines afin d’éviter les risques de raideurs musculaires, la petite famille va rejoindre les autres brebis dans la bergerie. La mère est très protectrice, empêche d’autres agneaux de venir boire et peut se montrer très agressive avec des éléments menaçants, les chiens par exemple.
A l’âge d’un mois, les agneaux sortent en prairie avec leur mère. l’herbe est à cette période est tendre et riche, les brebis ne recoivent plus aucun compément et les agneaux commencent à broutter.